Ceaucescu n’est pas mort !

Le « Génie des Carpathes » rasait les villages pour entasser les gens dans de gros immeubles de béton.
Aujourd’hui sa pensée est bien vivante avec le projet de décret relatif aux « EPEP ».

Regroupons pour économiser : il va devenir de plus en plus difficile de vivre, enseigner, apprendre dans les zones rurales. Les écoles, comme les autres services publics, doivent augmenter leur rentabilité. Une première tentative de concentration des élèves, il y a trois ans avec le projet Darcos et les « EPLE », avait momentanément été enterré Ã la suite de la désapprobation générale des élus locaux.

On a du mal Ã imaginer que cette vision des choses n’a pas toujours été celle-ci. Au siècle dernier, leÂ ministre déléguée, chargée de l’enseignement scolaire, écrivait : « en zone rurale, lÃ où les classes Ã plusieurs cours sont majoritaires, les résultats des élèves dans les savoirs de base sont identiques voire légèrement supérieurs Ã la moyenne nationale ».
C’était une certaine Ségolène R. qui avait pour objectif « de freiner le mouvement des élèves vers les chefs-lieux de canton et même d’encourager un mouvement du centre vers les périphéries.. » (CIRCULAIRE NÂ°98-252 DU 17-12-1998 parue au BO NÂ°48 du 24 décembre 1998) » Texte lisible sur http://www.education.gouv.fr/bo/1998/48/ensel.htm
Comme tout ceci semble loin !
Jacques Risso

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