Droit en voie de disparition ?


Jusqu’ici, on savait qu’en cas de grève reconductible, on retient un trentième de salaire
du premier au dernier jour de grève, même si on n’avait qu’une heure de cours à effectuer,
même si on n’avait pas de service à accomplir (travail à temps partiel, par exemple),
même si on était en week-end (!) Mesure si injuste qu’elle n’a jamais été appliquée.
("Arrêt Omont" http://90.snuipp.fr/spip.php?article606)
 
Or, selon le SNUIPP, "une jurisprudence vient interpréter cet arrêt en précisant que tout gréviste
veille de week-end ou de vacances sur un appel à grève reconductible (ce qui est le cas en
ce moment) aura le week-end ou les vacances de comprises dans le retrait de salaire, même
s’il reprend son service le jour de  la rentrée. C’est la date de reprise de service qui compte"
http://90.snuipp.fr/spip.php?article616

Faut-il avoir peur si on a fait grève vendredi dernier, veille des vacances ?
Est-ce l’interdiction des grèves reconductibles ?
 
Pas question, répond Moka, du site "Quelle école pour demain"

 http://4tous.net/ecoledemain/spip.php?article573

Les syndicats sont là pour nous protéger, pas pour nous effrayer.
 
En attendant, profitons des vacances pour participer aux journées de mobilisation prévues !


( Les fadaises de Maître Jac )
Je débloque peut-être, mais…
 
Ne pas faire classe, ça ne gêne guère l’administration, OK.

Et si on refusait de réécrire les projets d’école, si on refusait base-élèves
(en effaçant tous les noms d’élèves, par exemple),

si on refusait d’aller aux animations pédagogiques stupides,
si on refusait les évaluations nationales ? …

Cela nous gênerait si peu (Ca nous faciliterait la tâche, plutôt, oui !) et le ministère semble
tellement y tenir… Je parie qu’ils seraient capables de nous envoyer les CRS pour "débloquer"
les écoles en grève, qu’ils réquisitionneraient les collègues grévistes, qu’ils exerceraient les
pires pressions pour nous contraindre à rentrer dans le rang…


Jacques Risso
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3 réponses à Droit en voie de disparition ?

  1. mebahel dit :

    Et si on refusait de réécrire les projets d’école, si on refusait base-élèves
    (en effaçant tous les noms d’élèves, par exemple),

    si on refusait d’aller aux animations pédagogiques stupides,
    si on refusait les évaluations nationales ? …

    Aaaahhhhh je vote pour !!

  2. Antoine dit :

    Bravo……
    Oui, arrêtons de faire tout ce qui est demandé…. plus de projet d’école (ou s’ils nous menacent, envoyer n’importe quoi….),réunions pédago; oui… ne plus y aller ou si on nous menace ben on y va et on emmène des jeux ou on chante… etc….
    etc….
    Il serait temps d’agir !

  3. Bruno dit :

    Les animations pédagogiques, il faut y aller
    et les animer soi-même pour les transformer en happening revendicatif. C’est pas gagné d’être LE mouton noir dans le troupeau, mais ça peut fonctionner, surtout si on s’y met à deux ou trois.
    Mais là encore, les syndicats…. ne poussent pas à la roue, car c’est incontrôlable pour eux, qui manquent grave d’apparatchiks, surtout au niveau des enseignants en classe!
    Les conneries statitistiques et administratives c’est vrai qu’on peut s’en passer, mais rien n’empêchera le retrait d’1/30° pour service non fait.

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