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Le suicide d’un directeur d’école primaire rappelle que nous sommes particulièrement exposés à cette cause de mortalité qui frappe chaque année 10 000 personnes en France.
Cependant, selon le blog "L’instit Humeurs" de l’Express.fr, les chiffres sont sujets à polémique. Vous pourrez y lire les points de vue du ministère et des associations d’enseignants. |
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| Le saviez-vous ? Les fonctionnaires de l’Education Nationale et les fonctionnaires de police sont les deux corps d’état qui ont chacun leur propre institut psychiatrique spécialisé pour soigner les dépressions nerveuses. |
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La seule étude qui ait pris en compte le taux de suicides par profession est celle de l’INVS (Institut de Veille Sanitaire). Etalée sur 26 ans, elle place les enseignants loin derrière les ouvriers ou les personnes sans emploi. Mais celle-ci s’arrête en 2002 : or c’est après cette date que la pression sur les enseignants a profondément augmenté avec notamment un sentiment de décalage entre les valeurs du service public et les injonctions hiérarchiques. |
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En primaire, les stress les plus importants seraient dus à l’inspecteur et à la cantine, devant les parents, les problèmes de scolarité et les réunions. "Les professions où l’on trouve les taux les plus élevés de dépression liée au travail ne sont pas nécessairement celles où l’on rencontre le plus de difficultés professionnelles. Ainsi, les enseignants sont particulièrement exposés à différentes formes de souffrance au travail (burn out, problèmes de discipline, harcèlement moral et violences de la part des élèves, décalage entre la vocation et l’assignation, injonctions contradictoires du système, etc) ; mais ils parviennent, mieux que d’autres professions, à mettre à distance leur environnement professionnel (en partant en vacances, en se mettant en retrait). Pour ces raisons, conclut une étude de la MGEN (ppt), "la morbidité psychiatrique de cette profession n’est pas plus élevée alors que la détresse professionnelle y est très élevée". |
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Quoiqu’il en soit, tout ceci rappelle que notre profession n’est pas sans risques.  Protégez-vous, préservez-vous. Un conjoint compréhensif reste le meilleur adjuvant à un métier exigeant… Jacques Risso |
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Les billets depuis… 2006
Merci pour la citation, Jac !
Quelques remarques sur cette bataille de chiffres…
1. L’étude que je mentionne est une étude épidémiologique de l’INSERM, organisme sérieux, datant de 2002. Malheureusement je ne trouve pas l’étude in extenso pour l’étudier de près.
2. L’étude de l’INVS a marqué des générations d’analystes. Mais elle couvre une portion temporelle trop vaste (26 ans !) pour une société dont les changements vont s’accélérant : le métier d’enseignant, vous en conviendrez, n’a plus rien à voir avec ce qu’il fut en 1976 !
3. Cette étude porte sur les hommes uniquement, et non sur les femmes : or l’enseignement, particulièrement dans le primaire, est un métier très féminisé…
Et merci de ces précisions.
Je ne voulais pas trop alourdir mon texte déjà bien rempli, mais effectivement il faut rappeler tout ça.
Le ministre de l’agriculture lance une campagne contre la déprime. Et nous ? Combien de suicides avant de se poser la question ?
En effet j’aimerais bien voir la même étude tous les 10 ans, max, parce que tout s’accélère.
Mais nous sommes des privilégié-e-s c’est bien connu.
Quant à l’éventuel-le conjoint-e.. quand on en a pas, on meurt plus vite?
On devient dingo plus vite?
Il y a eu une étude de l’insee – une de plus !- qui le prétend.
Pour vivre vieux, vivez à deux…
Période critique pour les célibataires : entre 40 et 50 ans. Taux de mortalité 2 à 3 fois supérieur !!!
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/amour/11042-vivre-vieux-couple.htm
Ouf.. je vais sortir de la période critique de façon imminente, merci d’éclairer ma journée,Jac 🙂